culture:
Ma tetsud nek-ini chfigh,
le nouvel album de Makhlouf Teklal
Makhlouf Teklal est un jeune nouveau chanteur qui voudrait s’imposer sur la scène artistique et rivaliser avec ceux qui l’ont précédé. Il vient, pour la première fois, de sortir son premier album, intitulé « Ma tetsud nek-ini chfigh», (Si toi, tu as oublié, moi, je me souviens), à Idole Edition. C’est un album composé de six chansons. Invité à nous parler sur ce nouveau produit, Makhlouf Teklal ne cache pas son grande joie et nous confie : « Je suis très ravi et cela me réconforte et m’encourage davantage à aller en avant, à me lancer dans le domaine artistique». La première chanson, titrée « Ma tetsud nek-ini chfigh », est une sorte de complainte que tout jeune pourrait adresser à sa petite amie pour lui rappeler que les souvenirs sont impérissables. La raison en vaut plus. La seconde chanson, elle, intitulée « Thequim lemhiba s wallen » (L’amitié n’est restée que par les yeux), est une sorte de suite de la première chanson. Il ne reste plus que des souvenirs. « Melmi aderzud ghuri ?» (Quand viendras-tu me voir ?) est le titre de la troisième chanson. Selon Makhlouf, c’est un appel à une réconciliation pour un éventuel nouveau départ. Avec des mots, de la musique et un rythme propres à lui, Makhlouf, dans sa quatrième chanson, a composé une chanson à la lumière de celle de Mohamed Allaoua « Tu es mon premier et dernier amour ». « Ur yettataf chehna » (Ne me garde pas rancune) est une sorte d’aveu que le chanteur ne dévoile pas entièrement. Les fautes, sans doute, sont nombreuses et il veut se repentir à travers cette chanson. « Yebdad u nevdu », (L’été commence) est le titre de la sixième chanson. C’est la saison des chaleurs, des gâteaux, de la joie, de la mer, des vacances et des mariages que le chanteur rappelle avec un espoir que le sort ne l’oubliera pas. Makhlouf Tellal est un jeune de 37 ans, natif du village Aït Abdelmoumène dans la région de Ouadhias. Il n’a pas pu suivre les études secondaires. Les circonstances de la vie l’ont contraigné à faire autre chose. Le chanteur a choisi la chanson et la musique pour oublier certes, les déboires de la vie, mais aussi pour dire aux autres que tout est facile et qu’il suffit juste de s’armer avec la volonté pour réaliser ce qu’on veut. C’est aussi une manière par laquelle on pourra contribuer à la promotion de la chanson kabyle, dira Makhlouf qui a déjà participé à plusieurs manifestations culturelles au niveau de sa région.
Par A.G. | Dépêche de Kabylie du 30 Juin 2013.
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